Véronique Isler 10 ans de musique à Léthé Musicale !

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L.M : Tu fais maintenant partie du collectif Artdiv’, avec un travail de création et des répétitions tous les vendredis après-midi. Que penses-tu de cette nouvelle aventure ?
V.I : Bien, et je suis autonome pour ça !

L.M : Quel est ton ressenti par rapport au fait de te produire sur scène ?
V.I : Mon rêve va se réaliser et je progresse de plus en plus. Mon rêve c’est d’être une chanteuse. Voir le public ça m’a motivée. Les gens sont impressionnés !

L.M : Qu’est-ce qui t’inspire dans l’écriture de tes textes et poèmes ?
V.I : Un peu tout. Ça me vient comme ça, quand j’ai un mot en tête, j’écris. J’écris sur tout.

L.M : A quoi penses-tu quand tu es sur scène ?
V.I : Entendre deux choses à la fois. Il faut que j’entende le son du piano et le son quand je chante. Et quand on change de moment, il faut que je me cale. Je me concentre.

L.M : Et au moment des applaudissements ?
V.I : Ça me soulage. Mon rêve, il est réalité. Mon rêve, c’est de chanter devant les gens.

L.M : Tu as envie de jouer plus avec Artdiv’ ?
V.I : Aimerais-tu que cela devienne ton métier ? Oui. Oui, pourquoi pas.

L.M : Récemment tu as participé à un groupe de travail portant sur le développement de l’association. Que retiens-tu de ce moment ?
V.I : Ce que je retiens, c’est le respect. Le respect du groupe de musique. J’ai pu donner mon avis. Ça me développe. C’est la première fois que je participe.

L.M : Nous t’avons proposé récemment de rejoindre le CA de l’association, qu’en penses-tu ?
V.I : C’est bien. Pour améliorer [l’association]. Il faudrait un peu plus d’instruments.

L.M : Que représente la musique à tes yeux ?
V.I : Ça change. Ça me fait du bien et ça me donne la pêche. Et après [en sortant des répétitions] je me sens à l’aise. Le handicap avec le chant ça développe un peu plus. Ça permet de respirer. Ça améliore la respiration. J’aimerai dire aux gens de me soutenir. Je vais les convaincre à faire de la musique. Peu de gens que je connais font de la musique. Ils ont peur. Peur des regards.

L.M : Est-ce que tu trouves que les regards commencent à changer ?
V.I : Ça s’améliore.